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 It's a small world | Aydan && Maya

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Maya-Camryn Bowan
Maya-Camryn Bowan
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Je suis arrivé(e) à New Haven le : 02/06/2015 et j'ai envoyé : 80 courriel. J'ai : 31 ans. Je suis d'origine : américaine par mon père et française par ma mère Je travaille/étudie depuis : 3 ans/2 ans ans et j'ai choisi la filière : Histoire de l'art ans et je suis : Serveuse dans un café points. On dit que je ressemble à : Emma Stone Je dois mon jolie minois à : sparkles et mon pseudo sur la toile c'est : caramelle (Lou)

MessageSujet: It's a small world | Aydan && Maya   It's a small world | Aydan && Maya EmptyJeu 9 Juil - 19:07




 

Aydan && Maya
It's a small world
- Quoi ? Quatre jours ? Mais…bon…oui oui je comprends mais tu vas me manquer…d’accord. Je t’aime… Maya a à peine le temps de terminer sa phrase, qu’Allan a déjà raccroché. Elle pose son téléphone sur le lit sur lequel elle est assise, avant de baisser la tête en soupirant. Et voilà : quatre jours de plus à passer seule dans ce grand appartement. Il était en déplacement depuis dix jours déjà et cette nouvelle ne la réjouit pas vraiment. Il n’était déjà pas présent quand elle apprit qu’elle avait validé son année, et voilà que son voyage se prolongeait…le début de ces fiançailles était loin d’être le conte de fée qu’elle imaginait. Allan est un homme bien, vraiment. C’est quelqu’un d’attentionné, de doux et de vraiment amoureux, mais depuis la fin de ses études, il avait trouvé un poste pour un riche homme d’affaire qui souhaitait acquérir une collection d’œuvres diverses et variées. Résultat, Allan était amené à se déplacer assez souvent aux quatre coins du monde pour répondre aux exigences de ce client parfois un peu capricieux, délaissant alors totalement sa rouquine préférée et quand il était là, il était plutôt tendu, soucieux de faire son premier travail comme il faut. Maya tentait d’être compréhensive et de l’aider du mieux qu’elle le pouvait, mais cette situation devenait de plus en plus dure à vivre pour elle…ce n’était pas vraiment la vie qu’elle voyait pour eux quand elle a accepté de l’épouser. Cette nouvelle absence l’attriste et creuse encore un peu davantage, le fossé qui sépare de plus en plus les deux amoureux.

Deux solutions s’offraient à elle à présent : rester à se morfondre ici, seule, en parfaite petite desperate housewives, ou sortir s’aérer l’esprit. Le grand soleil de fin de journée qui perce par la fenêtre l’incite plutôt à la seconde option. Elle troque sa tenue de travail contre une robe bleue assez évasée , visse un chapeau sur sa tête, et glisse la lanière accrochée à son appareil autour de son coup. Elle défait rapidement la tresse qui nouait ses cheveux, laissant alors de délicates boucles rousses tomber sur ses épaules, avant d’attraper la sacoche de son appareil photo contenant divers objectifs et quelques-unes de ses photos préférées et de l’accrocher à son épaule. La voilà parée pour une excursion en bonne et due forme, une de celle qu’elle n’a pas eu le plaisir de faire depuis bien longtemps. Elle glisse une couverture de pique-nique dans son sac, juste au cas ou, et quitte son appartement, ballerine beige aux pieds et parée à prendre la photo du siècle.

Elle arpente les rues de son quartier pendant plus d’une heure, se laissant guider au fil de ses photos et de son inspiration, et fini par atterrir dans l’un de ses parcs préférés. Parfait : ses jambes commencent à lui faire un peu mal après sa petite excursion. Elle installe sa couverture sous un arbre et y pose tout son bazar, avant de s’y assoir en soupirant de soulagement, pleine d’un sentiment de travail bien fait. Elle s’allonge sur le ventre, avant d’attraper son appareil afin de passer en revue les clichés pris durant la dernière heure. Un sourire éclaire son visage en tombant sur la photo de cette petite fille rousse qui tire la langue à l’objectif et se surprend à imaginer ce que serait sa vie avec un enfant. La sonnerie de son téléphone la tire de sa rêverie et son sourire s’estompe en lisant le nom d’Allan sur l’écran…elle n’était pas vraiment d’humeur à lui parler après cette mauvaise nouvelles. Elle soupire de nouveau, avant de saisir l’appareil, s’apprêtant à décrocher, quand une voix qui lui semble familière retentit non loin, en français

- Alors on profite du soleil ? Elle lève les yeux afin d’identifier son interlocuteur. Ahh le voilà de retour le sourire qu’elle a presque en permanence. Elle presse le bouton ignorer de son téléphone, avant de se redresser et de relever légèrement l’avant de son chapeau. Tient ! Monsieur l’art intervenant ! Assise sur ses talons, elle rajoute
- Comment allez-vous ? En voilà une rencontre qui tombe à point nommé !


 
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Aydan McKeller
Aydan McKeller
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Je suis arrivé(e) à New Haven le : 02/06/2015 et j'ai envoyé : 14 courriel. J'ai : 33 ans. Je suis d'origine : Australienne Je travaille/étudie depuis : 4 ans ans et j'ai choisi la filière : art ans et je suis : animateur à l'hôpital points. On dit que je ressemble à : Ryan Gosling Je dois mon jolie minois à : Corpse Heart et mon pseudo sur la toile c'est : CalidOra

MessageSujet: Re: It's a small world | Aydan && Maya   It's a small world | Aydan && Maya EmptySam 11 Juil - 9:36






 
Maya && Aydan
It's a small world.


Je prends mon temps avant de ranger. Je m'assois un moment, les mains sur les genoux, les yeux fermés, respirant doucement. Je me calmes et reprends en main mes émotions petit à petit. La journée à vraiment été difficile. Deux enfants sont partis dans la nuit et leur absence est terrifiante. Je ne l'ai appris qu'en arrivant, en préparant leurs places comme d'habitude, selon leurs préférences que j'ai appris à connaître. Mais ils ne sont pas venus. Et ce sont leurs camarades de chambres qui m'ont appris la nouvelle avec leurs mots à eux, et leurs regards si chargés...On a peu parlé, chacun à préféré se mettre au travail plutôt que bavarder ou plaisanter. Le silence n'a été habité que du bruissement des pinceaux et du mélange des couleurs. L'air était lourd, suffoquant, malgré les fenêtres ouvertes et l'été nous attendant juste de l'autre côté. Je crois qu'on aurait tous voulu tout fermer, être avalés par l'ombre plutôt que d'être ainsi exposés. Ces enfants que je côtoie sont malades, gravement pour la plupart, et je sais que leurs jours sont comptés malgré les traitements et leur courage immense. Mais je l'oublie, quand je les vois, je vois de jeunes artistes passionnés, qui ont tant à dire et partager. Pas de sujets aujourd'hui, juste ce dont ils avaient envie de parler et donner. Je ne les ai pas pris en photo comme je le fais d'habitude pour partager ces souvenirs avec leurs familles. Je me suis contenté de les observer, de les soutenir. Lourd de ma colère et de mon impuissance.

Puis c'est l'heure pour eux de retrouver leurs chambres, leurs docteurs, leurs traitements et exercices, la vie reprend son cours impitoyablement, et on se salue timidement de la main. On ne dit pas au revoir, ni a bientôt, on profite de ce qu'on a à l'instant.

Petit à petit je remets tout à sa place, laissant les pinceaux sécher à l'air libre, posant les toiles dans un espace réservé. Je n'ai pas le coeur à un café avec les infirmières aujourd'hui, ni celui de rentrer tout de suite auprès de ma princesse. A cette heure-ci elle doit jouer au parc avec ses copains, il vaut mieux que je la laisse s'amuser pour la retrouver l'esprit plus léger plus tard. Peut être même lui ramener un jeu qu'elle pourra emmener avec elle dans son petit sac.

Je fermes la porte sur le silence et l'absence, envahit soudainement par le brouhaha de voix, et de bruits mécaniques de l'hôpital, les portes qui se ferment, les chariots que l'on déplace, les machines qui bipent et vrombissent. C'est tout une mélodie, mais aujourd'hui elle m'oppresse. Alors je sors, sans faire de détour, je passes les portes avec la chance insolente d'être en bonne santé et de contrôler ma vie.

Je marches le nez en l'air, profitant de ce moment pour observer les passants, les petits couples qui ne font attention qu'à eux, au risque de se tromper de route, les mamans débordés avec leurs bambins impatients, les personnes âgées qui prennent le temps de tout faire et qui sourient de l'empressement du monde autour d'eux. Mais aussi comment ceux qui travaillent au milieu de tout ça s'intègrent à leur environnement, vont et viennent sans qu'on ne les remarque.

Peu à peu les bruits s'estompent et l'air devient plus présent. Je me faufiles entre les grilles d'un parc. A la végétation luxuriante et laissé à pousser, ce parc est un petit oasis dans la ville. Il dispose également d'une mare superbe ou les oiseaux viennent se rafraîchir. Et évidemment il regorge de ces écureuils gris qui sont si connus ici.

Je ne fais pas vraiment attention ou je vais, arpentant les petits chemins, et repérant de ci de là des paysages qu'il serait incroyable de saisir, ou un endroit que Louanne pourrait explorer en sécurité. Je me sens plus léger, et la vue d'une chevelure rousse, aux boucles désordonnés, amène un sourire sur mon visage. Je me rapproches, et oui pas de doute, sous ce chapeau, c'est bien le visage en coeur et les grands yeux mutins de Maya ! Ca devrait être étrange de la voir ici, sans son tablier ajusté et les mains libres de sa pince à pâtisserie ou d'un gobelet de café. Je crois que ça me surprend de la voir immobile, sans qu'elle ne fasse une tonne de choses en même temps. Elle est superbe dans sa robe d'été. Pas un instant je n'hésites à la rejoindre. Si elle attend quelqu'un, je peux lui tenir compagnie durant le laps de temps ou elle sera seule non ?

J'attires son attention avec nonchalance, profitant d'une phrase que j'ai entendu quelque part.

-Alors on profite du soleil ?

Elle se redresse aussitôt, tout sourire sous son chapeau qu'elle relève légèrement. Elle n'a pas l'air dérangé par ma venue, aussi je m'approches jusqu'à m'accroupir à côté d'elle, souriant à ce que je devines être une taquinerie.

-Je vais bien, et vous Mme la serveuse ?

C'est amusant de la croiser à la fois dans le café ou je vais tout le temps et ici. Mon quotidien est plutôt boulot, maison en général, et c'est exceptionnel que je viennes me promener sans ma fille. Mais je suis ravi d'avoir cette occasion de lui parler en dehors de son lieu de travail. Si elle habite non loin, elle est décidément bien chanceuse, ce quartier est très sympa, avec des immeubles récents, et beaucoup d'évènements organisés à proximité. Je repères alors qu'elle bouge l'appareil qu'elle a entre les mains. Matériel pro, et vu la taille de la sacoche elle doit disposer de plusieurs objectifs. Intéressant ! Le désignant je demandes en anglais cette fois, ne connaissant pas les termes français.

-Argentique ou numérique ?



     
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Maya-Camryn Bowan
Maya-Camryn Bowan
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MessageSujet: Re: It's a small world | Aydan && Maya   It's a small world | Aydan && Maya EmptySam 18 Juil - 23:03






Aydan && Maya
It's a small world
La vie à deux n’était, finalement pas aussi merveilleuse que la petite abeille ne le pensait. A vrai dire, c’était la vie d’adulte toute entière qui n’était pas aussi merveilleuse qu’elle se l’était imaginé. Elle se voyait libre, indépendante, au contrôle de sa vie, heureuse, épanouie et enfin en chemin vers une destinée brillante, celle qu’elle méritait et qui lui avait été enlevée dès sa naissance par la fatalité. Mais non. Rien de tout ça. Au lieu de ce bel avenir, elle avait eu droit à la mort d’un parent, tué de la main de l’autre et à l’avortement de tous ces projets. Il lui avait alors fallut tout revoir à la baisser et viser un peu moins loin. C’était alors que débarquait Allan dans sa vie, cet homme si merveilleux, qu’elle aimait plus que tout et qui lui apportait ce sentiment de sécurité qui lui avait fait tant défaut durant toute sa vie. Les années passées à ses côtés furent de loin les plus belle de la courte et mouvementée vie de Maya-Carmyn Boyan et c’est tout naturellement qu’elle acceptait de passer le restant de ses jours avec lui, concédant volontiers sa place sur le campus pour s’installer dans un appartement cossus avec lui. Pour la première fois, cet avenir heureux était à portée de main. Tout lui réussissait au niveau étude – terminer chaque année major de promotion avait tendance à assurer un minimum la sortie de l’université – et elle avait un petit aperçu de sa future vie maritale qui lui laissait penser que tout serait aussi parfait que ces dernières années.

Enfin, ça c’était avant. Avant que la vie ne reprenne ses droits, avant que la fatalité qui l’accompagne depuis son premier cri ne revienne lui faire un petit coucou dont elle se serait bien passé. Avant que les ambitions d’Allan ne prennent doucement mais surement le pas sur leur quotidien jusque-là si parfait. Il l’aimait, ça elle le savait pertinemment et elle n’aurait jamais remis cet amour en question. Mais passer la plupart de ses journées seule dans cet immense appartement avait tendance à lui peser de plus en plusCela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu à côtoyer sa vieille amie solitude d’aussi près et cette fréquentation la renvoyait directement aux années les plus sombres de son histoire. Toutes ces nuits passées seule dans son lit à verser toutes les larmes de son corps lui revenaient brutalement en mémoire, comme pour lui faire payer ses tentatives désespérées pour les mettre à l’écart, le plus loin possible de son nouveau. Il était de toute évidence impensable à son passé qu’elle envisage de ne plus avoir besoin de lui et des douloureuses leçons qu’il a bien plus lui apprendre dans les larmes et la souffrance.

Aujourd’hui, au détour de ce parc, elle était heureuse, bien, épanouie et totalement elle-même. Pas la petite Maya apeurée et désespérée. Non. Elle était la meilleure version d’elle-même, la Maya passionnée, ouverte et surtout, qui se suffit à elle-même. Le temps d’un instant, cette dépendance effrayante qu’elle a vis-à-vis de son fiancé n’était plus aussi présente. Il lui manque, ce qui est tout à fait normal, mais elle ne se sent pas perdue sans lui. Son appareil photo semble l’avoir guidé là où elle devait être, là où était sa place et il a fichtrement bien fait son travail.

Là, installée sur sa couverture, c’est avec plaisir qu’elle voit une nouvelle connaissance faire son entrée dans son univers à l’équilibre si précaire. Elle se redresse et lui fait une petite place à ses côtés de bon cœur. A l’instar de la rouquine, son interlocuteur s’enquière de son état. Elle marque une petite pause, sondant ses pensées afin de connaitre la réponse la plus honnête à cette question, avant de répondre en tripotant son appareil photo
- Je vais bien ! Ces mots pleins de sincérité et de vérité lui tirent un sourire un peu plus pétillant, alors qu’elle sent son appareil s’échapper de ses mains. Son premier réflexe est de se crisper légèrement, peu habituée à ce qu’il la quitte, mais elle tente de se détendre, réalisant qu’il y avait très peu de chance qu’il ne disparaisse avec son bien le plus précieux sur cette terre. En entendant sa question, elle fait mine d’être offusquée qu’il ait seulement pu penser qu’elle utilise autre chose que de l’argentique, avant de répondre
- Argentique quelle question ! Puis d’esquisser un nouveau sourire, histoire de le rassurer. Non elle n’est pas une hystéro qui fait une fixation sur son appareil photo. Elle aimerait être de ces puritains qui n’utilisent que de l’argentique, mais l’appareil numérique qui se cache dans son placard l’en empêche. Son cœur va à l’argentique étant donné que c’est ce par quoi elle a commencé, mais elle apprécie aussi certains de ses clichés faits au numérique. Elle rajoute donc afin d’éclaircir son propos
- J’ai les deux à vrai dire, mais je préfère l’âme un peu particulière que peut donner un vieil appareil argentique à une photo. , terminant en inclinant un peu la tête sur le côté et en haussant légèrement les épaules, puis, consciente qu’elle accapare sans doute un peu la conversation, elle la retourne sur l’homme qui se trouve devant elle
- Vous vous y connaissez un peu ? Oui, certes, ça tourne encore autour de la photo, mais il ne faut pas trop lui en demander non plus. Elle tente déjà d’arrêter de parler de son amour inconditionnel pour cet art, il ne faudrait pas non plus lui demander de changer totalement de sujet. Cependant, alors qu’elle détail les traits du jeune homme, elle trouve son regard un peu moins pétillant que la dernière fois. Hôpital lui avait-il dit…sans doute avait-il eu une mauvaise journée ? Devait-elle le relever ou laisser passer ? Le fil de la conversation lui donnerait sans doute une réponse.


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Aydan McKeller
Aydan McKeller
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Je suis arrivé(e) à New Haven le : 02/06/2015 et j'ai envoyé : 14 courriel. J'ai : 33 ans. Je suis d'origine : Australienne Je travaille/étudie depuis : 4 ans ans et j'ai choisi la filière : art ans et je suis : animateur à l'hôpital points. On dit que je ressemble à : Ryan Gosling Je dois mon jolie minois à : Corpse Heart et mon pseudo sur la toile c'est : CalidOra

MessageSujet: Re: It's a small world | Aydan && Maya   It's a small world | Aydan && Maya EmptyMar 21 Juil - 13:32





 

 
Maya && Aydan
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Il y a toujours des imprévus qui se glissent partout. Une chaussure introuvable, un coup qu'on se porte alors qu'on est trop pressé, mais aussi les clés de la voiture qu'on ne trouve plus, ou les bons vieux bouchons. Toutes ces petites choses qui nous font râler, tempêter, voir même péter un câble. Alors qu'il y a des choses bien plus importantes, bien plus grave. Mais on est dans l'instant le présent, on vit tout à fond sans partage d'attention ou ordre d'importance. Et puis il y a aussi les bons imprévus ! Retrouver le doudou de ma fille dans le placard à côté du biberon et donc éviter la crise d'un petit déjeuner sans son ami préféré. Mais aussi avoir le temps d'une tasse de café. Ou même un rayon de soleil une fin d'après-midi d'automne. Et il y a les surprises, comme venir ici totalement par hasard et tomber sur Maya, resplendissante et seule. Je vais finir par la croire réellement disponible...surtout avec ses sourires magnifiques qu'elle m'adresse. 

La voir remonte mon moral et diminue le poids que j'ai sur l'estomac. Elle semble être de balade et décidée à en profiter pour prendre des photos. Très bonne résolution ! Ca fait bien longtemps que je ne suis pas sortis comme ça avec mon appareil, j'en ai un petit, facile à transporter avec lequel je bombardes Louanne de photo, mais j'ai peu à peu laissé tomber les autres sujets. Je ne peins plus de portraits. 

Elle est d'une fraîcheur surprenante dans sa sincérité et simplicité, réagissant avec force plutôt que comme il le faudrait. Je souris en l'entendant m'affirmer qu'elle va bien, et même encore plus alors qu'elle s'offusque que j'ai pu la croire travailler avec autre chose que de l'Argentique. Artiste photographe donc ! Même si je suis certain qu'un numérique a conquit son coeur pour tout sa rapidité et sa maniabilité. Je restes fasciné par l'argentique et la qualité indéniable du rendu qu'il rend. Mais on ne peut pas nier que le numérique avec les possibilités de retouches notamment reste très intéressant. Je supposes que les deux peuvent se compléter si on ne s'est pas décidé pour l'un ou l'autre en particulier !

Elle me confirme mon hypothèse en rajoutant qu'elle a bien un numérique malgré son attachement à la photo old school. Je comprends tout à fait...L'effort rajoute un cachet certain, mais parfois c'est bien d'avoir quelque chose d'instantané, qui demande moins de préparation et d'effort pour un résultat splendide également. Même si j'adorerais développer moi-même chacun de mes clichés. 

-Développez-vous vos clichés vous même, ou les confiez vous à un studio ? 


Un petit peu. Je suis un passionné de photo aussi, mais plus pour utiliser ensuite les clichés comme sujet de peintures. Notamment les portraits. C'est absolument incroyable d'essayer de capturer l'expression, l'essence d'une personne en photo, puis de la dupliquer sur la toile, de lui donner la touche qui lui donnera vie. 


-C'est la photo qui vous a poussé à faire une école d'art ? 


Je serais curieux de savoir si elle photographie par passion mais pour elle, ou si elle expose son travail, l'offre à tout un chacun. Les expositions sont un travail monstrueux et terrible, mais le frisson qui les accompagne vaut toutes les peines du monde. Et puis en se confrontant à un monde et des esprits différents, on se rend compte qu'on a beaucoup à apprendre, dire transmettre. Et qu'il faut trouver un moyen pour communiquer, donner une possibilité de s'exprimer à chacun. 



     
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